Les Pensées de Pascal, Albert Gleizes, Jacques Klein

Tafel n°4
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Diese Texte sind nur auf Französisch, wir bitten um Entschuldigung.

Les cuivres et la table des gravures Jacques Klein et Albert Gleizes, au fil de leur aventure commune et par approches successives, définiront avec précision l'ensemble des thèmes qui seront à illustrer, approches écrites, approches dessinées. Les 57 gravures originales à l’eau-forte d'Albert Gleizes, qui composent Les Pensées, nécessitèrent un énorme travail de l'artiste qui réalisera plus de « cuivres », on l'imagine aisément, que ceux présents dans l'ouvrage. Après des dessins, croquis et aquarelles préparatoires, l'artiste fit de nombreux essais. On notera que 15 cuivres de gravures non retenues pour l'ouvrage furent tirés et joints, en suite, dans les 45 premiers numéros du « Pascal ». Les cuivres sont, pour ceux que nous avons pu voir, à bords biseautés, à angles arrondis, et pour la plupart aciérés.

Légende photo 1. Le cuivre du frontispice de l’ouvrage : « La grâce ». Cuivre acièré. Le cuivre étant un matériau relativement mou, l’acièrage du cuivre (par un bain) permet de donner plus de dureté à la matrice d’origine et, donc, donne la possibilité de conserver la qualité du cuivre original tout en permettant le tirage d’une plus grande quantité de gravures. Hors acièrage, le cuivre s’émousse et, au fil du tirage, la qualité du tirage des gravures s’amoindrit. 2. Phrase manuscrite d’Albert Gleizes donnant son explication du frontispice : « Frontispice. Aspiration pascalienne à la Grâce (le symbole de celle-ci) La Croix du Christ sur laquelle se détachent les symboles des trois vertus théologales, la foi (la loi), l’espérance (l’ancre), la charité (le cœur) » 3. Le cuivre « Annonciation », dont la gravure est située page 201 de l’ouvrage. Cuivre acièré. « Tout l'éclat des grandeurs n'a point de lustre pour les gens qui sont dans les recherches de l'esprit. » 4. Le cuivre « L'arbre de Jessé », dont la gravure est située page 167 de l’ouvrage. Cuivre acièré. « Jésus-Christ, que les deux Testaments regardent, l'Ancien comme son attente, le Nouveau comme son modèle, tous deux comme leur centre. » 5. Le cuivre « Les deux royaumes », dont la gravure est située page 164 de l’ouvrage. Cuivre non acièré. 6. La table des gravures. Document manuscrit d’Albert Gleizes en 3 feuillets (libres à petits carreaux). L’artiste y donne le titre et l’explication de chaque cuivre. Albert Gleizes a également situé chacun d’entre eux dans la pagination future de l’ouvrage. Cette table est typographiée en fin de l'ouvrage proprement dit. 7. Le cuivre « Pour la méditation », dont la gravure est située page 90 de l’ouvrage. Cuivre acièré. « Les premiers principes ont trop d'évidence pour nous ; trop de plaisir incommode, trop de consonances déplaisent dans la musique; et trop de bienfaits irritent, nous voulons avoir de quoi surpayer la dette. »

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