Dessins & estampes 14-18

Panneau n°8
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Lire des nouvelles, en donner . . . La lettre rattache à ceux qu’on aime, lire, écrire. Lire, écrire, dessiner, les journaux de tranchées resserrent encore les liens entre ceux qui partagent la même galère, le même bout de terre marmité des milliers de fois. Calligraphiés ou dactylographies, illustrés, les journaux de tranchées apparaîtront fin 1914, en même temps que les premières tranchées. Nombre de soldats dessinent sur les cartes postales qu’il fait parvenir aux siens : portraits, autoportraits, paysages désolés ou . . . rieurs, vision d’un ennemi souvent représenté de manière grotesque ; les poilus croquent tous les sujets sur une face et jettent quelques mots sur l’autre . . . .

Légende photo 1 - Feuillet humoristique original « Le poilu et le cafard », encre et crayon, par Colin, 1916. 2 - « Les boyaux du 95e » (n°3), l’un des très nombreux journaux de tranchée, celui-ci réalisé par une compagnie du 95è Régiment d’Infanterie. 3 - « Feuilles bleu horizon, 1914-1918 », le livre d’or des journaux du front. Souvenirs, récits et documents recueillis et commentés par A. Charpentier (Paris, 1955). Un livre essentiel sur le sujet. On notera également, plus récent, « Les journaux de tranchées » par J.-P. Turbergue, paru aux Ed. Italiques, Paris, 1999. 4 - « La distribution du courrier dans la tranchée », dessin original au crayon et fusain de Jeanniot, daté 1915 et dédicacé. 5 - Aquarelle originale, « Lecture dans la tranchée » par André Dignimont, située et datée (Péronne, 1917). 6 - Carte postale humoristique, autoportrait original en poilu à la gouache du peintre Gustave Adolphe Mossa, « A vaincre sans grésil, on triomphe sans boire ! ». 7 - Deux cartes postales de soldats-artistes, deux autoportraits envoyés à leur famille.

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