Jean-Pierre David est né à Bordeaux en 1960. L'art ? Son plus lointain souvenir un crayon à la main remonte à l’enfance. Etrangement, un grand pas en avant interviendra pendant sa période de Service Militaire ; il y apprend à « voyager léger » : un simple rotring et quelques feuilles de papier suffisent pour lui tailler une petite réputation au sein de sa caserne. Il dessine de plus en plus, s'interroge à la fois sur l'art et l'existence, progresse. Il montre son travail, l'expose occasionnellement, mais les résultats sont minces, voire dérisoires.  
Autodidacte, Jean-Pierre David se considère comme un contemplatif, se nourrissant exclusivement de l'observation, il aime la lenteur du rythme imposée par l'observation où se mêlent rêve et réalité.  Malgré les difficultés matérielles et des expériences décevantes, il poursuit. Il décide d’aborder la gravure sur cuivre. L’objectif initial est d'essayer de rendre rentable une pratique gourmande en temps par la multiplicité des tirages, ce ne sera bien sûr pas le cas ! Il « tient » deux ans en aplanissant unes à unes les difficultés liées à cette technique exigeante du burin sans le moindre conseil extérieur et sans documentation. « Je me suis appris à graver, mais aussi à imprimer, ce qui représente un deuxième métier. Le dernier obstacle restait cependant d’écouler le produit obtenu, » écrit-il
Les galeries lui paraissent inaccessibles, ses maigres ressources ne lui permettent pas d'échafauder les projets qu'il a en tête, ce « monde » ne lui correspond pas ; il décide de ne pas insister. Il mène alors une vie plus conventionnelle avec en alternance des périodes de travail et de chômage pendant plusieurs années en gardant la gravure comme loisir, mais ne se sent pas lui-même.
Le hasard le remet sur le bon chemin. Hasard d’une promenade et de quelques chutes de Plexiglas déposées sur un trottoir. Le lien avec la gravure s'impose à son esprit et l’envie d’essayer ce nouveau support lui permet de renouer avec l’Art. Jean-Pierre David s'y lance à corps perdu, et reçoit quelques commandes qui l'encouragent.
Ce travail de gravure sur Plexiglas perdure maintenant depuis 25 ans à Bordeaux dans un petit appartement qui lui sert aussi d'atelier. Il participe à quelques Salons. L'isolement de la pandémie l'incite à ouvrir un nouveau chapitre à ses moyens d'expression : il dessine à la pointe du stylet sur l'écran de son ordinateur.
Ses thèmes quasiment exclusifs sont le monde animal, parfois onirique, la nature, l'eau (la mer).
L'artiste a un site internet que vous pouvez visiter : www.jpdavidgraveur.com/
Nous espérons que vous aurez du plaisir à découvrir un peu de son travail.