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Biographie de James-Jacques Brown
James-Jacques Brown naît le 22 octobre 1918 à Paris, sa mère est employée de maison chez des américains et son père est soldat, américain lui aussi. Après son bac, il fait des études juridiques et commence ses premiers dessins. En 1942, il devient rédacteur au ministère des finances alors installé dans une aile du Louvre. Il fréquente le musée. En 1945, il se consacre entièrement à la peinture. L'artiste a une obsession : laisser une trace crédible de lui-même. Il commence par des autoportraits, où très vite, le tracé du visage laisse place à une forme abstraite. La question de l’être humain et de sa représentation est au cœur du travail de Brown, sans oublier une quête mystique très forte. Petit à petit, James-Jacques Brown créé son propre monde peuplé de personnages fantastiques. Il est influencé par les mythologies, les religions, les contes et la science- fiction. Il découvre la lithographie, réalise des linogravures imaginatiives au trait très sûr. En 1950, la rencontre du sculpteur Henri Etienne-Martin va un peu changer sa vie. Il se lieront d'amitié. Non seulement James-Jacques Brown est peintre, mais ce sera également un sculpteur de talent. Dès 1952, il participe à tous les Salons de la jeune sculpture mais aussi au Salon de mai en 1958, 1960, 1963, 1964 et 1965, au Salon des réalités nouvelles. En 1958 et 1959, la galerie Rodolphe Stadler de Paris lui organise deux expositions personnelles. Aux Etats-Unis, il est régulièrement présenté par la galerie Mayer et Peggy Guggenheim achète même une de ses peintures sur velours. Dans les années 1960, Jacques Brown connait son heure de gloire et certains critiques le considèrent comme l'un des artistes les plus doués et les plus surprenants de son temps ; ne quittant que rarement son atelier, il n’aime pas parler, fuit les vernissages et le monde de l’art.
Il met un terme à son activité artistique à la fin des années 80. En 1955, il avait découvert les immenses possibilités que lui offrait l’utilisation du polyester stratifié ; ce matériau provoquera chez l’artiste une grave maladie qui l’entraînera vers la mort en 1991. Son œuvre « Ecce homo » est à ce titre prémonitoire.
Le musée des Beaux-Arts de Vannes (La Cohue), organisera en 2013 la première rétrospective de cet artiste oublié, dont l'oeuvre repose sur une logique et un imaginaire très personnel.
Catalogue(s) raisonné(s)
Catalogue(s) raisonné(s)
* Catalogue raisonné de l'atelier de Jacques Brown, Michel Roudillon, Paris, 1993 Tous les catalogues raisonnésPiste bibliographique & autres
A lire sur ou de l'artiste :
* « James-Jacques Brown », Michel Tapié, cat. d'expo., Galerie Stadler, Paris, 1958.* « James-Jacques Brown », D. Chevalier, in Dictionnaire de la sculpture moderne, Ed. Hazan, Paris, 1960.
* « Anthologies des formes inventées », R. Lebel, Ed. Galerie du Cercle, Paris, 1962.
* « Le Baroque généralisé », Luigi Moretti, M. Tapié, Ed. du Dioscuro, Turin, 1965.
* « Jacques Brown ou le rythme binaire », J.-L. Epivent, in Revue Plastiques Informations, Ed. Perrin, Villeurbanne, oct. 1970
* « James-Jacques Brown », T. Stepffer in : Revue en ligne Toc toc toc, Ed. Tiphaine, 2010.
* « La Question de l'autoportrait dans le travail bidimensionnel de Jacques Brown (1938-1988) », Émilie Cousin, université Paris-X-Nanterre, 2010.
* « Jacques Brown - Un univers fantastique », cat. d'expo. Musée des Beaux-Arts de Vannes, Ed. Bernard Chauveau, Paris, 2013.
Site internet :
Pas de site internet dédié à cet artiste.En savoir plus :
Timbre :
Mouvements de l'art
- + SCULPTURE MODERNE / 1930-1970 / William Kenneth Armiage, Constantin Brancusi, Anthony Caro, Naum Gabo, Pablo Gargallo, Isamu Noguchi, etc.
- + REALITES NOUVELLES / 1946-1956 / Etienne Béothy, Marcelle Cahn, etc.
- + DES « SINGULIERS » / XXème siècle /
Les artistes s'affichent
L'art et les artistes s'affichent : manifestes, galeries, musées, expositions personnelles ou collectives. Sur les murs ou dans les vitrines, sages ou rebelles, les affiches préviennent, argumentent, montrent. Certaines ont été composées spécialement par un artiste pour tel ou tel événement, d'autres austères n'ont que la lettre.
Quelques unes ont été créées en technique lithographique, la plupart sont de simples reproductions offset. Nombreux sont ceux qui aiment à collectionner ces rectangles d'art, papier brillant ou papier mat, monochromes ou en jeux de couleurs, de beaucoup de mots ou presque muettes.
Nous sommes heureux aussi de pouvoir saluer, par le biais de cette rubrique, des galeries mythiques comme celles de Denise René, Louis Carré, Claude Bernard, Berheim Jeune, Maeght, Pierre Loeb et d'autres encore.