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Timbre de Mikhail Larionov
timbre fictif
L’émission d’un timbre poste est souvent un hommage rendu par une nation à un lieu, à un événement, à une cause remarquable ou à un personnage qui compte. Les peintres et autres artistes n’échappent pas à cette règle. Certains sont pourtant des « oubliés » de l’art postal. Voici, rassemblés ci-dessous (français ou étranger), les timbres émis (171) ou les simples études de timbre (209) en hommage aux artistes représentés sur notre site. Le premier timbre français fut émis en 1849, l’Angleterre nous précéda d’une dizaine d’années. Il y a souvent une part de voyage dans cette petite forme de papier dentelée. Le timbre circule, vogue, s’envole, il fait rêver, alors rêvons un peu. M.C.
Lorsque le timbre est réellement émis, le nom de l'artiste est précédé d'une étoile (*). 
Il est certain que nous ne connaissons pas certains timbres parus pour tel ou tel artiste ; n’hésitez pas à nous les faire connaître !
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En mémoire de Mikhail Larionov
Il s’était installé à Paris au sortir de la première guerre mondiale. Mikhail Fiodorovich Larionov s’est éteint le 10 mai 1964 à Fontenay-aux-Roses, près de Paris ; il avait 83 ans. Comme sa compagne Natalia Gontcharova, devenue sa femme, pendant de si nombreuses années, il obtient la nationalité française en 1938. En 1950, un accident le handicape sérieusement et il passera les quatorze dernières années de sa vie dans une grande pauvreté. Il repose (Division 7, rangée 1, tombe 14) au cimetière parisien de Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne) auprès de Natalia Gontcharova et de sa seconde épouse. Sur leur tombe, une épitaphe “Artiste, Peintre.” En hommage à sa mémoire, nous déposons une fleur blanche.
"Nous ne sentons pas l'objet avec notre oeil, car il est dépeint par convention dans les images." - Mikhail Larionov
"Entre les formes objectivées devant nos regards, il y a un réel, indéniable croisement de rayons provenant de formes différentes. Ces croisements composent de nouvelles formes non tangibles que l’oeil d’un peintre peut voir. Le Rayonnisme est la peinture de ces formes non tangibles, de ces produits infinis dont tout l’espace est rempli." - Mikhail Larionov
"Ses tableaux suscitaient de nouvelles émotions et amenaient le spectateur à regarder d’une nouvelle façon." - A.V. Lentoulov
"Larionov galvanisa l'art russe au début de ce siècle en redonnant ses lettres de noblesse à l'art primitif russe, rivalisant ainsi avec l'avant-garde européenne et posant les bases du Constructivisme. " - Waldemar George
"C’est grâce à des peintres comme Korovin que l'art russe a commencé à découvrir son propre chemin vers la fin du 19ème siècle." - Mikhail Larionov
"Nous avons lié l’art à la vie. Après un long isolement des artistes, nous avons appelé la vie à voix haute et la vie a fait irruption dans l’art, il est temps que l’art fasse irruption dans la vie. " - Mikhail Larionov
Quelques notes de biographie
Mikhail Fedorovich Larionov est né à Tiraspol (Russie, Moldavie) en 1881. Il y passe son enfance (chez ses grands-parents), imprégné à jamais par la beauté naturelle des paysages qui l’entourent, beauté qui jouera un rôle significatif dans son art. Il étudiera à l’Ecole de peinture, sculpture et architecture de Moscou (1898-1910).
Avec Natalya Goncharova , il devient l’ami de Konstantin Korovin quand celui-ci prend la charge de professeur dans leur école en 1902. L’enseignement de Korovin est aussitôt d’une importance capitale pour le jeune peintre. En 1903 Larionov se lie avec Serge Diaghilev à l’occasion d’une exposition sur le travail de Charles Rennie MacKintosh ; naîtront une amitié personnelle et des relations professionnelles très étroites entre les deux hommes.
Larionov produira, entre 1914 et 1929, des dessins (costumes, décors) pour les productions théâtrales de Sergei Diaghilev. Goncharova et Larionov travaillent ensemble, s’inspirent l’un l’autre, tout en gardant des chemins artistiques très indépendants. Larianov organise un grand nombre d’expositions collectives dès 1908, expositions auxquelles il participe. On doit noter sa présence à l’Exposition Internationale de Venise en 1907 ou à Der Blaue Reiter (Munich, 1912).
Inspirés par le Futurisme, en 1913, Larionov et Goncharova développent ce qui peut être considéré comme la première école russe originale de peinture non-objective, le Rayonnisme. Larionov travaille à son manifeste qui sera publié en 1914. Il est enrôlé dans l’armée pour la guerre ; Larionov considérera toujours que celle-ci lui fera subir une perte de créativité qui aura perturbé à jamais sa vie artistique. Il continuera pourtant à apporter sa contribution à la peinture, aux arts graphiques et au monde du théâtre. Il publiera ses propres écrits, illustrera encore de nombreux ouvrages.
Mikhail Larionov meurt en France (Paris) en 1964, deux ans seulement après la disparition de Goncharova.
"Nous avons lié l’art à la vie. Après un long isolement des artistes, nous avons appelé la vie à voix haute et la vie a fait irruption dans l’art, il est temps que l’art fasse irruption dans la vie." - Mikhail Larionov
Les artistes s'affichent
L'art et les artistes s'affichent : manifestes, galeries, musées, expositions personnelles ou collectives. Sur les murs ou dans les vitrines, sages ou rebelles, les affiches préviennent, argumentent, montrent. Certaines ont été composées spécialement par un artiste pour tel ou tel événement, d'autres austères n'ont que la lettre.
Quelques unes ont été créées en technique lithographique, la plupart sont de simples reproductions offset. Nombreux sont ceux qui aiment à collectionner ces rectangles d'art, papier brillant ou papier mat, monochromes ou en jeux de couleurs, de beaucoup de mots ou presque muettes.
Nous sommes heureux aussi de pouvoir saluer, par le biais de cette rubrique, des galeries mythiques comme celles de Denise René, Louis Carré, Claude Bernard, Berheim Jeune, Maeght, Pierre Loeb et d'autres encore.

Catalogue(s) raisonné(s)
Catalogue(s) raisonné(s)
Non réalisé à ce jour Tous les catalogues raisonnésPiste bibliographique & autres
A lire sur l'artiste :
- « G.-L. : 50 ans à St Germain-des-Prés », T. Loguine, Ed. Klincksieck, 1971
- « M. Larionov : La voie vers l'abstraction, 1908-1915 », Ed. Cantz, 1987
- « Larionov and the Russian Avant-Garde », A. Parton, Ed. Princeton Univ., 1993
- « Gontcharova et Larionov, Collections M.N.A.M. », Centre Pompidou, 1995
- « N. Gontcharova, M. Larionov », I. Zdanevitch (E. Eganebry), Ed. Clémence Hiver, 1995
- « Larionov and the Russian Avant-Garde », M. Gough, in Art Bulletin, Dec. 1998
- « N. Gontcharova, M. Larionov », J. Boissel, Ed. du Centre Pompidou, 1999
- « Larionov », George Waldemar, Ed. Bibliothèque des Arts, 2002
- « N. G.- M. L. : Oeuvres rayonnistes », cat. , Ed. Galerie Lucie Weil C. Zalber, 2011
- « Revolution in Russian Painting 1895-1917 », coll., cat., Musée de Maastricht, 2013
A lire de l'artiste :
- « Manifestes », Ed. Allia, Marseille, 1995, réed. 1998
- « Diaghilev et les ballets russes », Ed. La Bibliothèques des Arts, 1998
Site internet :
Aucun site internet dédié à cet artiste.En savoir plus :
Timbre de Mikhail Larionov
L’émission d’un timbre poste est souvent un hommage rendu par une nation à un lieu, à un événement, à une cause remarquable ou à un personnage qui compte. Les peintres et autres artistes n’échappent pas à cette règle. Certains sont pourtant des « oubliés » de l’art postal. Voici, rassemblés ci-dessous (français ou étranger), les timbres émis (171) ou les simples études de timbre (209) en hommage aux artistes représentés sur notre site. Le premier timbre français fut émis en 1849, l’Angleterre nous précéda d’une dizaine d’années. Il y a souvent une part de voyage dans cette petite forme de papier dentelée. Le timbre circule, vogue, s’envole, il fait rêver, alors rêvons un peu. M.C.
Lorsque le timbre est réellement émis, le nom de l'artiste est précédé d'une étoile (*). 
Il est certain que nous ne connaissons pas certains timbres parus pour tel ou tel artiste ; n’hésitez pas à nous les faire connaître !
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En mémoire de Mikhail Larionov
Il s’était installé à Paris au sortir de la première guerre mondiale. Mikhail Fiodorovich Larionov s’est éteint le 10 mai 1964 à Fontenay-aux-Roses, près de Paris ; il avait 83 ans. Comme sa compagne Natalia Gontcharova, devenue sa femme, pendant de si nombreuses années, il obtient la nationalité française en 1938. En 1950, un accident le handicape sérieusement et il passera les quatorze dernières années de sa vie dans une grande pauvreté. Il repose (Division 7, rangée 1, tombe 14) au cimetière parisien de Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne) auprès de Natalia Gontcharova et de sa seconde épouse. Sur leur tombe, une épitaphe “Artiste, Peintre.” En hommage à sa mémoire, nous déposons une fleur blanche.
"Nous ne sentons pas l'objet avec notre oeil, car il est dépeint par convention dans les images." - Mikhail Larionov
"Entre les formes objectivées devant nos regards, il y a un réel, indéniable croisement de rayons provenant de formes différentes. Ces croisements composent de nouvelles formes non tangibles que l’oeil d’un peintre peut voir. Le Rayonnisme est la peinture de ces formes non tangibles, de ces produits infinis dont tout l’espace est rempli." - Mikhail Larionov
"Ses tableaux suscitaient de nouvelles émotions et amenaient le spectateur à regarder d’une nouvelle façon." - A.V. Lentoulov
"Larionov galvanisa l'art russe au début de ce siècle en redonnant ses lettres de noblesse à l'art primitif russe, rivalisant ainsi avec l'avant-garde européenne et posant les bases du Constructivisme. " - Waldemar George
"C’est grâce à des peintres comme Korovin que l'art russe a commencé à découvrir son propre chemin vers la fin du 19ème siècle." - Mikhail Larionov
"Nous avons lié l’art à la vie. Après un long isolement des artistes, nous avons appelé la vie à voix haute et la vie a fait irruption dans l’art, il est temps que l’art fasse irruption dans la vie. " - Mikhail Larionov
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Au-delà des oeuvres actuellement en stock, il m’a semblé utile de vous donner à voir ou à connaître d’autres oeuvres de l'artiste. Ces pièces, vendues ou retirées de la vente, ont été dans le stock de la galerie dans un passé récent.
Cette rubrique vous permettra de mettre une image sur un titre ou l’inverse, ou tout simplement d’en découvrir un peu plus sur l’oeuvre de l'artiste. Quelle que soit la raison, pour le plaisir des yeux ! Michelle Champetier
